BUREAU
mis en scène et interprété par Thomas Blumenfeld et Simon Falguieres, avec la participation d’Alona Zurhavel
durée 45 minutes
Ceux
que tout oppose/deux clowns modernes/partagent un même espace. Et
dans cette cohabitation où l’on pourrait croire tous nos rapports
humains improbables, une amitié naît. Une amitié sous-jacente, une
amitié que l’on ne dit pas. Ensemble ils rêvent. Ils s’imaginent
en ballerines, exécuter un ballet de chaises roulantes. Ils font de
deux claviers d’ordinateurs, des instruments de musique classique.
Un jour le clown rouge prendra la place du clown blanc. Ce jour-là,
il n’y aura plus de différence. Ce jour-là sera un drame.
Bureau
est un spectacle qui trouve sa source dans le cinéma burlesque. Nous
sommes également des enfants spirituels du cabaret, du café-théâtre
où les artistes sont des artisans de scène et le public est le seul
maître.
dimanche 24 février entre chaque spectacle - marionnettes à partir de 3 ans
PÉTROLE
mise en scène et marionnettistes Juliette Didtsch et Simon Falguieres, durée 10 minutes
Un
balayeur catapulté dans un monde nouveau. Une terre inconnue.Une
vieille femme qui de sa main unique vend des bidons de pétrole. Un
gardien à la voix rayée qui tourne en boucle. Des bouts de corps de
femme. Des libellules à tête de Barbie. Des bouches volantes. Des
boîtes à musique mal réglées remplies d’œil de cyclope. En
fait, c’est une histoire d’amour. Avec
les monstres féminins de nos fantasmes. Les jouets de l’enfance
détournés pour en faire une comédie grinçante et absurde. Le
voyage miniature ne dure qu’un court instant, le temps d’une
inspiration.
Le collectif du K existe depuis 2009. En son sein : une troupe de théâtre, un pôle image (vidéastes, photographes) ainsi que l’édition d’une revue littéraire annuelle.
À l’origine de notre nom, une nouvelle de Dino Buzzati : Le K. Elle retrace la vie d’un homme, Stéphano, fils de marin, frappé par une malédiction : victime «choisie» d’un monstre marin qui le poursuivra sa vie durant, il est contraint de rester à terre. Mais bientôt l’appel du large lui fait reprendre la mer. Il voyage donc autour du monde, suivi jour et nuit par l’ombre du K dans le sillon de son bateau. C’est au crépuscule de sa vie, fatigué par cette fuite, qu’il décide d’aller défier la bête. Mais à l’instant de l’affront, il comprend que si le K l’avait suivi depuis tout ce temps, ce n’était que pour lui offrir son bonheur.
Si nous créons, si nous faisons du théâtre, de la vidéo, de la photographie, si nous écrivons, n’est-ce pas pour aller à la rencontre de tous les K qui nous suivent, nous poursuivent, nous hantent ? Pour les illuminer d’art?
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